Kézako ?
Nous avons choisi de cultiver notre « jardin » pour qu’il nourrisse notre famille. Les vendanges, les récoltes potagères et les moissons de céréales – quand elles sont possibles – sont les consécrations de notre réflexion globale, et d’un dur labeur répété chaque année.
Les travaux de sols et de la vigne se basent sur les principes de l’agriculture biologique, beaucoup d’observation et d’adaptations.
Aussi, tomates, pommes de terre et poivrons sont cultivés au printemps au milieu des rangs de vigne pour le plaisir, l’expérimentation et la diversification des cultures…et des assiettes !
Les parcelles de vignes récemment arrachées accueillent maintenant de l’orge brassicole et des blés anciens, qui servent ensuite à produire du pain et de la bière.
Concrètement, que fait-on ?
Sans l’accompagnement de la vigneronne-agronome, du tractoriste-spécialiste des sols et élaborateur de purins, de l’apicultrice-maraîchère, du boulanger-paysan, du meneur de chevaux, nous serions souvent en panne (mentale, végétale, physique ou technique).
* multiplicité des compétences *
* bon sens collectif *
* échange de savoirs *
sont les clés d’un système agricole paysan harmonieux.
Les vignes, les bois et les champs entourent notre maison. En plus de profiter d’un paysage merveilleux, nous veillons à l’impact de nos actions sur notre jardin-environnement, sur la santé de nos enfants et celle des copains qui agrémentent nos belles tablées.
Cette année, nous avons eu la chance d’observer la nidification et l’éclosion d’œufs d’alouettes dans les vignes. Chauve-souris, chouettes, faucon, pic-vert, perdreaux, lièvres s’y épanouissent. Et parfois, un élanion plane autour de la maison. Ce sont de très belles récompenses à notre engagement.